Gestion solaire « I’ve got the power ! « 

Dans notre recherche d’indépendance énergétique (pour pouvoir rester encore plus longtemps en bivouac), nous avions investi dans des panneaux solaires.
4 x110W pour les intéressé avec un controller MPPT « made in china ».
Bouh qu’il est moche !
Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est un convertisseur MPPT, pour faire simple, entre les panneaux solaires qui délivrent de l’énergie en direction de la batterie, il faut placer un appareil qui va faire correspondre le bon voltage en fonction de la batterie et qui va également empêcher la batterie de se décharger dans les panneaux la nuit. Ca c’est le « controller » et le « MPPT » c’est la technologie.
Bref, le controller a lâché il y a quelques temps et il fallait donc le changer.
Il existe plusieurs systèmes de plusieurs marques différentes qui offrent des options +/- pratiques. Nous n’avions qu’une seule batterie qui servait à la fois à démarrer le véhicule et aussi à alimenter la cellule.
Cette solution unanimement déconseillée, nous allait très bien. Nous avions ça dans le Patrol  (snif) et ça fonctionnait. Cependant, dans le Patrol nous avions une grosses réserve énergétique puisque 2 batteries 12V pour faire du 24V.
Ici, nous sommes directement en 12V, avec une batterie toute petite (déjà limite pour démarrer le véhicule).
Du coup, nous avons recherché une solution pour ajouter une deuxième batterie, gérer les panneaux solaires et faire le plus possible de choses (comme la vaisselle et faire cuire les œufs si possible).
Pour les curieux il existe plusieurs solutions:
  1. Catherinette numéro 1 :
    chez la marque Ctek, il existe un appareil qui permet de brancher les panneaux solaire, la batterie de démarrage et la batterie de la cellule, et l’appareil (D 250SA de son petit nom) fait le job. Il possible d’y ajouter un autre appareil qui permet d’optimiser la charge. C’est une solution fiable, plutôt intéressante mais assez onéreuse.
  2. Catherinette numéro 2 :
    Chez la marque Victron, il existe un appareil (SmartSolar 100/30) qui permet de gérer les panneaux solaires branchés sur une seule batterie. Et avec un « coupleur-séparateur » Cyrix qui gere le système « batterie démarrage – batterie cellule ». »Et pourquoi donc, idiots que vous êtes avez vous pris ce système puisqu’il offre moins d’options que le Cteck » allez-vous nous dire !
    Et bien en fait parce que cette solution comporte des avantages. Déjà, le coupleur Cyrix est connu et reconnu pour sa qualité. Et avec 2 appareils séparés, si l’un casse, l’autre fonctionne.

    Et surtout, nous avons pu discuter avec des gens comptants de chez Victron et d’un revendeur local. Victron met à disposition des documents explicatifs, et un super tableau excel pour optimiser son « controller » MPPT en fonction de son parc solaire (le nombre et la puissance de panneaux que l’on a).
    Du coup, les avantages:
    – le branchements des panneaux n’est plus 4 panneaux solaires de 110W  en 12V (donc branchés en parallèle) mais 2x110W en 24V. Cela permet d’optimiser la production d’énergie des panneaux (notamment par temps couvert). Vous branchez 2 panneaux en série pour conserver l’ampérage mais vous additionnez la voltage (2x12V=24V), et vous faites 2 lots comme cela que vous branchez en parallèle. Mais il faut un controller MPPT capable de gérer plus que du 12V avec une
    – le SmartSolar à une connexion BlueTooth et permet de suivre en direct (et l’historique) de la production des panneaux solaires. C’est toujours intéressant de vérifier l’état des panneaux.

    – Le coupleur Cyrix est bidirectionnel. Donc quand on roule, l’alternateur recharge en priorité la batterie démarrage puis ensuite la batterie solaire. A l’arrêt, les batteries sont séparées (les consommateurs d’énergie de la cellule ne videront pas la batterie de démarrage). Et lorsque les panneaux solaires ont rechargé la batterie de la cellule, le Cyrix connecte dans « l’autre sens » pour que les panneaux solaires rechargent la batterie de démarrage.

  3. Catherinette numéro 3 :
    Installer une dynamo, mais c’est fatigant.

Nous sommes donc passé d’une batterie 70A qui faisait démarrage + cellule, avec 4 panneaux solaires pas optimisés à une batterie 70A démarrage (qui sera changé un jour) + une batterie 110A cellule avec 4 panneaux solaires optimisés et un coupleur séparateur.

Pour installer tout ca, il bien entendu bricoler un peu.

Fabrication d’un nouveau berceau porte-batterie juste derrière celui d’origine, utilisation des trous déja existant dans le chassis pour s’y fixer et trouver un systeme pour immobiliser la batterie en place. On remet le morceau du schnorkel (le tuba pour que le moteur respire). Aïe, ca coince un peu, on décale une patte de fixation et hop !

 

On ajoute une plaque latérale en alucobon pour faire joli, et on fait un « toit »à la batterie. J’aime pas avoir des cosses à l’air libre sous la pluie, donc un morceau de bache camion dessus tendu avec du sandow, et en plus une plaque de plexi (un morceau de la vitre de la cellule qui aait cassé).

 

Est-ce que ca fonctionne ? est-ce que c’est mieux ?

Forcément puisqu’on l’a fait ! Bon en vrai, il faut attendre que nous ayons vraiment testés mais il n’y a pas de raisons que cela ne soit pas super.
Maintenant on peut suivre notre production énergétique et il reste la casserole pour cuire les oeufs.

 

 

Posted on: 15 juillet 2019, by :

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